Hugo Verlinde m’a invité à passer chez lui. Raphaà«l Bassan lui a téléphoné pour arranger la rencontre qui lui semblait inévitable. Nous passons quelques heures à discuter et nous montrer nos films. La rencontre est assez forte. Il y avait effectivement une évidence. Hugo développe des univers en modélisant à partir des mathématiques des fonctions qui synthétisent ses propositions. Il les fait évoluer en univers en joaunt sur différents paramètresselon un procésus trés élaboré. Il modélise des images de ses perspectives cosmogoniques. Il fabrique numériquement des univers que je qualifierais d’analogiques. Quand à moi, en substrat, je fabrique des univers numériques à partir du monde analogique.
Ce n’est pas comme si nos univers se courbaient et bouclaient un cercle dans le déploiement d’une pratique autour de l’image, au contraire, nous traçons une ligne qui va droit. De deux lignes parallèles, nous faisons une qui pousse l’image au-delà .
Hugo me parle très vite de cette continuité. Il cherchait justement à pousser ses films par là . Il me propose de reprendre un de ses films et de le prendre comme matière pour un de mes films. Cette idée devient vite celle d’un échange où lui jouerait aussi avec un de mes films…. La rencontre s’est transformée. A suivre.
Pour remonter dans le temps : Raphaà«l bassan m’a parlé de Hugo en janvier de cette année.