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Posté le 19 janvier 2010 dans évènements, Satyagraha Paname -> lien permanent
OUTRAGE & Rà‰BELLION, 104, Paris

Satyagraha MC sat_00080

PROJECTION DU FILM COLLECTIF OUTRAGE & RÉBELLION
suivie d’une discussion avec les cinéastes, ainsi que Nicole Brenez et Nathalie Hubert (sous réserve).

Samedi 27 février / 16h / Salle 200 / 5€, 3€*, 0€**

OUTRAGE & RÉBELLION
Film collectif, France, 2009, n&b et couleur, 180 min

« À défaut de nous rendre totalement aveugles voila que l’état policier projette de nous éborgner, de Montreuil à  Villiers. C’est à  la prunelle de nos yeux qu’ils en veulent. Comment ne pas penser aux mots qu’Eluard signait sous l’occupation, où l’on recherchait pour les crever les yeux de ceux qui voyaient clair dans le noir. Sale époque, on dressera ta potence. »
Hamé (la Rumeur)

« Un film collectif pour Joachim Gatti, ses camarades et ce que leur cas révèle de la répression en France aujourd’hui.
Un film pour les déjà  trop nombreuses victimes de flash ball et plus largement les cibles du néo-libéralisme anachronique qui nous mutile tous d’une façon ou d’une autre au quotidien.
Un film par exemple qu’un blessé peut voir à  l’hôpital et qui lui redonne des forces, du courage et de la joie. Ce n’est pas si facile. Un film qui soit à  la fois un hurlement, un coup, une bordée d’insultes, une analyse lucide, un manifeste extra-lucide, un poème d’amour pour la révolte, une méditation, un baume sur les blessures, un appel à  la mutinerie et encore de l’amour.
Pas un film sur Joachim Gatti qui ne souhaite pas devenir un symbole, pas un film en provenance de la corporation des cinéastes blessée au travers du corps de l’un des leurs, mais un film sur et contre la situation qui rend possible de telles horreurs.
Un film sur cette guerre des classes raciste et spectaculaire qui ne dit pas son nom mais dont la violence s’exerce au quotidien sous des formes plus ou moins violentes, et de plus en plus violentes.
Comme dit très bien Hamé, cela a commencé dans les quartiers, qui servent de laboratoire à  la répression, et ensuite cela s’étend partout
« Qu’est-ce que la paix sociale, sinon une guerre à  basse intensité ? », demandait Oreste Scalzone.
45 auteurs (cinéastes, vidéastes, plasticiens, chanteurs) se sont mis au travail. »

Nicole Brenez & Nathalie Hubert

 

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