% François Mauriac, pourcent artistique / région Aquitaine
Ce travail va se concentrer sur la luminosité, sur le temps, sur les liens entre image/compression/lumière. A savoir que plus une image a de zones sombres, moins elle pèse et plus ces zones sont masquées*.
Cette oeuvre est mon premier projet d’installation interactive à proprement dite. Jusqu’à aujourd’hui, j’avais tenu cette forme en dehors de mon travail parce que je pense qu’il y a déjà beaucoup à faire avec les nouvelles technologies et les nouvelles images avant de jouer avec l’interactivité. Et que cette dernière souvent masque l’absence de contenu et/ou aveugle le spectateur.
L’utilisation de deux caméras permettrait de travailler les lumières en double exposition : la première caméra serait réglée pour filmer correctement les hautes lumières : essentiellement le ciel, de façon à ne jamais y avoir de saturations quand le soleil brille fort et donc d’avoir toujours de la couleur dans le ciel. La seconde elle s’occuperait de capter les lumières moyennes et légèrement basses, de façon à compenser largement le contre-jour créé par le première caméra.
Il existe un nouveau système de gestion de la dynamique de la lumière : le HDR mot pour mot le « High Dyinamic Range ». Il permet d’échantillonner l’image à de plus haut niveaux et ainsi de compenser « naturellement » les différences de luminosité, et donc d’échapper plus ou moins aux phénomènes de contre-jours.
Retour sur les histoires de traits qui comme je le dis dans ma note manuscrite ne me semblent réellement pas pertinents, donc je les laisse définitivement de côté. Le travail formel su r la matérialité de l’image sera pus en accord seul avec le travail des architectes et avec ma démarche.
* Voir la note spécifique sur la compression temporelle psychovisuelle type Divx/Xvid/3ivx.