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Posté le 30 septembre 2006 dans 38degres, I love you, presse / textes -> lien permanent
Une Alchimie Lumineuse:
Pigment Et Pixel Comme Atomes De La Couleur

Le 13 décembre 2005, Sandrine Maurial a soutenu sa thèse de doctorat en Arts (histoire, théorie, pratique), mention arts plastiques à  l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, elle y parle de mon travail pictural, en voici un extrait :

B.3. Reflets de chair: le pixel-peau

Selon Merleau-Ponty, « La chair n’est pas matière, n’est pas esprit, n’est pas substance. Il faudrait, pour la désigner, le vieux terme d’élément 1« . Cette chair-élément est le médium de la perception tactile permettant les échanges entre le tangible et le visible. Dans la phénoménologie de Merleau-Ponty, la chair n’est pas seulement la substance d’un corps mais l’élément qui fonde la dimension même du sensible comme « chair du monde ». Nous continuons donc de nous attacher dans notre réflexion, à  cette dimension sensible et sensuelle du visuel. Par ailleurs, la notion de chair est polysémique et aussi étrange, elle indique tout à  la fois, l’intérieur et l’extérieur du corps, les deux côtés de la peau, celui des pores et des poils, et celui de sang et de graisse qui enveloppe nos organes et nos os. La peau est un organe très complexe. Souvent considérée comme peu intéressante parce que visible et en surface, elle est pourtant tout autant vitale que le coeur. La peau est surface mais elle communique aussi avec l’intérieur du corps.

De plus en plus, les images issues des nouveaux médias se nourrissent de l’humain, de cette chair de pixels avec sa métaphore organique au sens où les pixels, les éléments premiers à  l’origine de l’image numérique sont pris en compte tout en soulevant l’idée d’unechair numérique comme épiderme et derme de l’image. En situant notre analyse plastique entre l’organique et le numérique, positionnons-nous sur le fil d’un entre deux: entre surface et profondeur, entre l’extérieur, la peau et l’intérieur, l’inconnu comme possible virtuel. Le concept même de peau ne cesse d’hésiter entre le tégument, ce qui recouvre, et le derme, le sous-cutané issu des couches profondes de la peau. Cette exploration plastique de la chair numérique dans ses entrailles de pixels et de bits, subit un impossible départage entre la surface des chairs et leur dessous: chair de l’écran et chair du corps, peaux numériques et peaux organiques. De plus, rappelons-nous que les valeurs de la matrice mathématique ou « chair numérique », contrôlées par l’ordinateur, correspondent à  la trame des points de couleurs rigoureusement ordonnés affichée sur l’écran. Ainsi, la couleur et la position du pixel sont le résultat d’un calcul. L’artiste peut ainsi agir directement au niveau même du pixel de l’image, dans ses constituants les plus numériques. Un pixel peut se greffer sur un autre. En agissant sur le derme et l’épiderme de l’image, le pixel se travaille aussi bien dans sa visibilité vaporeuse que dans sa pure virtualité très précise 2. D’une forme floue et vaporeuse, entre le visible et le virtuel, les pixels substantialisent les formes en leur offrant du grenu, de la matière donc de l’épaisseur, de la profondeur, tout en rappelant l’origine numérique de l’image.

Dans les réseaux de l’ordinateur, des milliers de fils et de cellules se tissent entre eux, à  l’instar de tissus vivants organiques animés par des flux sanguins. Désormais, nombreux artistes issus des arts technologiques touchent à  la texture et au corps sensible de l’image. Ils travaillent sur les pixels comme des brodeuses à  l’ouvrage, piquant l’aiguille point par point. Il s’attachent à  la dilution des particules colorées et s’intéressent aux qualités plastiques de l’image au niveau des couleurs et de sa matière numérique. Les plus infimes constituants de l’image font émerger une véritable matière visuelle picturale. La vibration colorée véhiculée par le pixel anime l’image d’un frémissement de vie et de pulsations lumineuses. Cet élément infime et diffus confère à  l’image écranique toute sa chair sensible. Alors que les codes visuels de traitement de l’image utilisent à  outrance la technique du lissage ou de l’anti-crénelage pour aplanir les pixels de la surface de l’image, certains artistes préservent toute sa texture et sa chair. Nous étudierons les créations de deux jeunes artistes qui simulent à  l’écran toute la sensualité évaporée du pigment vers le pixel. Ce dernier se pare ainsi virtuellement, même dans l’abstraction pure de l’image de synthèse, des qualités sensibles du pigment, de ces désirs tactiles – évoqués précédemment – sollicités par la poudre colorée. Un érotisme de la substancese dévoile entre le caché et le montré. Le pixel impudique s’exhibe dans toute sa contexture.

B.3.1. Sensualité épidermique entre chair et calcul

Au fil de notre réflexion, nous avons dégagé l’idée que la peau se rapportait à  la couleur et à  l’écran, selon les correspondances étymologiques entre color et celare. Ainsi, la face superficielle ou épidermique n’est pas lisse, elle présente des reliefs, des dépressions et des orifices.Quant à  la face profonde ou derme, elle est irrégulière, elle incarne la face adhérente, creusée de dépressions plus ou moins profondes comblées par du tissu adipeux. Cette couche interne présente les très nombreux orifices de passages des vaisseaux et des nerfs. Deux couches sont donc superposées: le derme tapissé par l’épiderme. De la sorte, l’épiderme ou couche superficielle, recouvre le derme et reproduit la surface de la peau avec ses saillies, ses dépressions et ses orifices. De ces petites inclinaisons cutanées, il découle une certaine sensualité dans ce désir de toucher. De même, l’emploi pictural du pigment suscite le contact intime, direct et charnel (ou encore pigmentaire) avec la matière, une certaine sensualité. La pratique du pixel, elle, n’engage plus de contact physique avec le matériau car la « souris » prolonge la main pour manipuler pixel par pixel, la trame de l’image. L’entité virtuelle interdit donc le contact. Cependant, le pixel biface touche à  la surface de l’image autant qu’à  sa profondeur matricielle. Il peut alors se comparer au pigment de la peau dans sa communication directe de ses valeurs chromatiques et spatiales sur l’épiderme et dans le derme de l’image. Elément indissociable de cette suggestion d’une peau écranique, le pixel augmente ainsi la granulosité sensuelle des images, tout en gardant sa qualité numérique de présence, de forme et de mouvement. Il sait montrer qu’il n’est pas seulement posé sur la surface, mais en constitue l’apparence même, intouchable et inviolable, à  l’instar du pigment poudreux. Alors, tandis que des artistes 3 interviennent numériquement par greffes de pixels, sur le corps charnel représenté à  l’image, d’autres agissent au creux même de l’image, dans son code génétique. Depuis l’épiderme écranique jusqu’au derme de l’image, poursuivons notre parcours vers ses profondeurs matricielles qui viennent brouiller la représentation des sujets corporels. L’artiste n’inscrit plus seulement les interventions numériques dans la chair humaine mais dans les pixels de l’épiderme écranique, au coeur d’une peau virtuelle, mélangée à  sa propre représentation. Il développe ainsi une sensibilité liée aux nombres et à  leur dynamique vitale.

B.3.1.1. Les corps numériquesde Jacques Perconte

Fragiles, les pixels composent l’épiderme de l’image. Le traitement numérique des pixels peut s’engager dans une recherche physique de la sensualité. L’artiste Jacques Perconte 4 photographie le corps comme une surface sensible, dans sa texture la plus secrète où le pixel très présent se confond avec le grain de la peau. Il approche alors visuellement le corps de sa compagne afin de la photographier dans ses parties les plus intimes jusqu’à  l’abstraction et la sublimation de l’être aimé dans un corps numérique 5. Pigments de la peau et pixels de l’image s’entremêlent. L’image numérique tente alors de simuler la substantialité du pigment-peau à  l’écran. A l’image du pigment, le pixel est traversé par la lumière pour actualiser l’image sur la surface sensible du moniteur.

Dans sa création intitulée 38 degrés [figure 69], l’artiste offre la peau comme écran. Les corpuscules colorés normalement impalpables, redoublent le message de l’artiste qui explore le corps humain dans une approche très sensuelle et intimiste au plus près de la peau et de sa température 38 degrés. Le grain de peau envahit l’image, il est redoublé par les effets granulaires des pixels grossis. La chair est ici figée dans un état visuel entre l’organique et le numérique. Le processus numérique est subtilement visible. Ses photographies numériques ont la particularité de ne pas être retouchées, ce sont des photographies de photographies. Les photographies du corps de l’être aimé, obtenues depuis un appareil photo numérique, sont déplacées et explorées via différents supports de visualisation tels que des moniteurs d’ordinateur, des écrans de téléviseur de différentes sortes telles que plasma, cristaux liquides et autres. Chaque grille de pixels propre à  chaque appareil de visualisation ajoute une texture particulière à  l’image. De plus, l’artiste souligne: « Le pixel a de l’importance dans le sens où c’est un élément de mon support et que je développe une esthétique où le rapport au support reste fondamental. Le rapport image/support rejoint presque toujours ce que j’écris. Je ne pense pas spécialement le pixel, je pense plus son contexte. Le pixel n’est pas si important, ce sont des environnements numériques qui vont lui donner plus ou moins d’importance 6 « . Le pixel est donc saisi dans son contexte technologique de visualisation. De la sorte, les supports d’émission de l’image étant aussi de qualités différentes, l’image se dote d’un poids particulier que l’artiste photographie à  nouveau. L’image originale de départ se retrouve enrichie en matières et en textures visuelles. Il s’ensuit une superposition des différentes strates de l’image qui confère à  l’image finale une certaine profondeur. Les pixels grossis qui pourraient apparaître comme une défaillance technique deviennent ici une richesse, une valeur ajoutée. Même si l’artiste travaille sur les textures globales, il s’attache inévitablement aux pixels intimes de la totalité de l’image. Comme nous le rappelle Bachelard, « le petit joue le rôle de substance devant le grand 7« . Le corps se retrouve substantialisé sous une forme nouvelle et magnifié à  l’image, en un paysage doux et coloré qui appelle le toucher et les plaisirs de la chair.

38degres, Jacques Perconte

Figure 69 : Jacques Perconte, 38 degrés, image numérique, 2004.

L’artiste photographie au plus près du corps et de sa chaleur, l’être aimé. Cette vision sensuelle est photographiée de nouveau sur un écran d’ordinateur dont la surface nouvelle exhibe les grains de pixels comme des grains de peau.

L’artiste approche la chair numérique comme une matière sensible et sensuelle dont il fait valoir le grain numérique, la trame, les failles. Ayant subie différents passages d’un média à  l’autre, l’image du corps résultant de 38 degrés n’est pas lisse et nette. Elle ne rejoint pas la réalité des codes esthétiques sociaux soulevée par des images lisses, aseptisées et glacées. De plus, Jacques Percontepousse sa démarche artistique encore plus loin dans cette perception de la chair écranique. En effet, cette série de 38 degrés se poursuit dans sa création intitulée i love you 8[figure 70] selon un processus d’évolution interactive mis à  l’oeuvre sur le réseau de l’Internet. I love you est un travail sur le code informatique de l’image donc sur les pixels. Au départ, l’artiste propose à  l’internaute des images originales de sa série initiale 38 degrés, représentant artistiquement le corps de la femme aimée. Puis, une fois l’image sélectionnée par l’internaute, une application logicielle ouvre l’image et en décode la source pour y chercher une variable 9 qui est calculée selon certains paramètres. Si cette variable est présente dans le code de l’image, elle est remplacée par l’expression »i love you« . La configuration du code source de l’image est ainsi déformée. Son modèle ainsi exposé engendre une image nouvelle dont les caractéristiques mêlent la sensualité du corps féminin et les aspérités technologiques du support de visualisation. L’image est transformée par ce code qui peut aller jusqu’à  l’anéantir totalement avec l’apparition d’artefacts tels que la méga-pixellisation, le crénelage, la réinterprétation partielle ou totale de l’image. Les pixels sont comprimés, compressés dans leur comportement de groupe. Ils sont malaxés par les algorithmes et le fruit de cette action transparaît à  l’image via des pixels tordus ou calcinés. Plus ce message d’amour est présent dans le code informatique, moins les images sont visibles, plus elles s’évaporent jusqu’à  devenir imperceptibles pour laisser voir la véritable chair numérique. Cet usage du code influence et nourrit l’imaginaire. L’artiste exprime ainsi sa passion pour le corps, pour l’image et son corps. Il existe alors une symbolique de l’usage du code (ou programme) dans cette démarche artistique. Le fait radical de programmer l’image définit cette nouvelle pratique. Ce processus de programmationfait penser autrement la création. Le « déterminant » artistique s’infiltre dans les chiffres. La part humaine émotive s’inscritau travers de ce code agissant en osmose avec le corps et la matière. Le code rend l’image défectueuse technologiquement, avec ses imperfections, ses « capitons » organiques, ses marques du temps injectées par les chiffres. Tous les accidents de parcours sont préservés pour l’importance de leurs apparitions plastiques.

i love you : 4. Wanting to write on love, is facing the mess of language: this panic area where language is both not enough yet too excessive [...] and poor [...].  Roland Barthes, A Lover's Discourse: Fragments

Figure 70 : Jacques Perconte, i love you, oeuvre numérique en réseau, 2005.

Les images du corps sont brouillées par un code informatique inséré dans la visualisation de l’image sur le réseau de l’Internet. Ce travail sur le code de l’image rafraîchit ou anéantit les pixels en substituant l’expression « i love you » dans le code source de l’image.

[l'image présentée ici est directement affichée depuis l'oeuvre, le lien qu'elle inclut vous permet d'accéder à  la création et ainsi replacer cette image dans son contexte.]

Les pixels fonctionnent comme de véritables éléments picturaux complètement autonomes: un pixel « mort » à  un endroit, un artefact ici et une trame grossie par là . Ce processus de création démontre son origine matricielle dans ses dérèglements informatiques, autant que la volatilisation subtile du corps représenté. Les pixels ont donc transformé l’image charnelle dans son corps génétique (ou algorithmique) et sur sa peau. En se penchant sur l’image et le visuel et en soulevant leurs enjeux esthétiques, épistémologiques et sociologiques, le philosophe Alain Renaudrejoint ici notre propos, en déclarant que le traitement numérique « conduit l’image à  quitter le monde des traces » pour passer à  « une procédure d’inscription des corps (la chose) sur un corps (le support), à  une procédure de traduction des corps en termes langagiers 10« . Le corporel devient langage mais un langage formalisé qui peut aussi solliciter l’imaginaire et convoquer les sens. Les couches numériques ont été troublées par les algorithmes qui ont engendré des pixels « fous », incontrôlables mais sensibles. Les pixels sont animés d’une présence vive et donc parfois indéfinissable. Les stigmates, les textures, les couleurs deviennent les témoins des processus de fabrication. Les pixels font vibrer la surface de l’image, ils sont frétillants pour accrocher notre regard et titiller nos sens. Ils enrichissent l’image d’une vie frémissante, au bord de l’évanouissement, au point où le désir reste en suspens.

Ainsi, avec l’essor des nouvelles technologies, l’art informatique promet le contrôle total de l’image, sa maîtrise point par point. Cependant, des artistes comme Jacques Perconte, s’interrogent sur la spécificité des nouveaux outils qui présentent encore des limites et des contraintes. Ils exploitent ainsi, leurs défaillances comme matière pour leurs expérimentations plastiques. L’artiste peut donc aller à  l’encontre des codes esthétiques visuels largement établis et poursuivre ses investigations plastiques. Censée cultiver la perfection ultime, l’image numérique peut paradoxalement s’enrichir d’irrégularités et d’aspérités visuellement intéressantes. L’image est perturbée mais dans un sens positif car l’artiste insiste sur des parties, zoome et souligne les textures écraniques. De plus, la plupart des images numériques quoique matériellement planes et sans épaisseur, suggèrent des impressions liées au toucher comme l’épaisseur, la densité, la fluidité ou encore la granulosité. Le regard palpe et caresse cette peau visuelle. Le traitement numérique épaissit alors l’image d’une dimension tactile. Le spectateur peuts’immiscer dans les interstices d’une réalité composite mi-image, mi-chair. La texture écranique déstabilise et crée une sorte de passage vers un espace pictural. Après avoir exploré cette facette sensuelle et numérique de la chair à  l’image, il est temps de s’immerger dans la texture purement virtuelle des images de synthèse.

Je souhaite remercier Sandrine pour son aimable autorisation de présenter ici un extrait de sa thèse. Je souhaite aussi la remercier de l’attention qu’elle porte à  mon travail.

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thèse de doctorat en Arts : « Une alchimie lumineuse: pigment et pixel comme atomes de la couleur »; mention : très honorable avec les félicitations du jury à  l’unanimité. Directeur de thèse : Mme Sylviane Leprun-Pieton, école doctorale : école Doctorale Interdisciplinaire des Langages et des Cultures, équipe de recherche: IMAGINES (Images, Histoire, Sociétés). Composition du jury : Président : M. Edmond Couchot – Professeur émérite des Universités, Paris 8 (18ème section), rapporteurs : M. Patrick Callet – Enseignant-chercheur HDR, école Centrale Paris (27ème et 61ème sections); M. Edmond Couchot – Professeur émérite des Universités, Paris 8 (18ème section). Examinateur : Mme Anne Beyaert-Geslin – Maître de Conférences, Limoges (7ème, 18ème, 71ème sections) M. Thierry Lancien – Professeur des Universités, Bordeaux 3 (71ème section)

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1 Maurice Merleau-Ponty, Le visible et …, op. cit., p. 176.
2 Notre propos n’est pas ici d’aborder toute la pluralité des effets de pixels « liftés » qui convoquent une esthétique du paraître à  fleur de peau, notamment dans les oeuvres aseptisées de Aziz et Cucher ou de Nicole Tran Ba Vang, annihilant toute origine numérique du pixel.
3 Par exemple, Maria Klonaris et Katerina Thomadaki numérisent des photographies représentant des corps souvent hybrides, pour les repriser minutieusement point par point, au travers du pixel de l’image.
4 Jacques Perconte est né en 1974. Il vit et travaille à  Paris.
5 Corps numériques est le titre d’une série photographique de Jacques Perconte, consultable sur le site: http://www.ncorps.net/ (fermé) [ ce travail a sonné site à  38 degrés : ] http://www.38degres.net [dont on peu voir une partie des expérimentation photographiques en ligne : 38degrés, photographies expérimentales.]
6 Jacques Perconte, entretien personnel avec l’artiste, le 13 avril 2004, Pessac.
7 Gaston Bachelard, L’eau et…, op. cit., p. 153.
8 I love you est consultable sur le site de l’artiste : http://iloveyou.38degres.net/
9 Formule mathématique à  laquelle sont attribuées plusieurs valeurs distinctes, à  l’intérieur d’un domaine défini.
10 Alain Renaud, « Le visible et l’imaginaire numérique », Esthétique des arts médiatiques, Louise Poissantdir., tome 1, Presses de l’Université du Québec, Sainte-Foy, 1995, p. 232.

 

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