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Posté le 24 mars 2006 dans au fil des projets, correspondances, rencontres / conversations -> lien permanent
Roger Djiguembé à  Levallois

‟ La tonicité feutrée des couleurs, la précision du rendu et le relevé halluciné des détails de l’architecture font de Roger Djiguembé un artiste qui ne voit plus avec ses yeux, mais à  la fois avec son imagination et son pinceau. ” Pierre Clément, Patseur à  Levallois, extrait du carton distribué hier soir…

Roger Djiguembé

Hier soir je suis allé (avec Isabelle) à  la rencontre de Roger Djiguembé, qui remplace Serge Mienandi dans le projet des correspondances. Je le voyais pour la première fois à  l’occasion du vernissage de son exposition à  Levallois. Je n’avais vu ses peintures que sur son site Internet où les images ne sont pas de très bonne qualité. Mais déjà  j’étais très étonné par la qualité picturale de son travail. Nous sommes arrivés à  la galerie de l’escale une demie heure à  l’avance. Nous avons découvert les peintures en vrai. Ce qui nous étonné tout de suite c’est la quantité de gommettes rouges. On n’en avait jamais vu autant. Les peintures sont magnifiques, je ne suis pas très attiré par la peinture naà¯ve généralement mais là  la peinture ne l’est pas, les sujets peut-être mais pas la technique ni la couleur. Les compositions sont simples mais très efficaces.

Roger Djiguembé

Par défaut je ne peux pas m’empêcher d’avoir deux lectures de sa peinture, une qui est mienne est s’attache à  la couleur et à  la forme dans des zones de détails et une autre plus proche de la réalité de ce qu’il fait. Le travail de Roger est très parabolique. Il est très fervent et amène par sa peinture, à  travers quelques messages bibliques beaucoup d’humanité. Et quand on voit ses peintures on ressent du bonheur, on sent de la douceur et on fait le plein de soleil : une Afrique très positive.

Roger Djiguembé

La rencontre aussi est positive, ce qui nous sépare se retrouve dans nos images. Nous sommes de deux mondes très différents. Les regards que nous portons l’un sur l’autre aussi. Je ne suis encore jamais allé en Afrique, je n’ai même jamais été plus au sud que Madrid. Mais ce n’est pas l’Afrique que je rencontre et je n’ai pas envie d’adopter le réflexe occidental réflexif ou l’idée construit l’appréhension et la logique idéaliste rend un jugement. C’est Roger que je rencontre et il va certainement se passer des choses entre nous, entre nos histoires et nos pratiques.

 

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