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Posté le 2 juillet 2007 dans % François Mauriac, au fil des projets -> lien permanent
Les Tapisseries

Chalet Mauriac, présentation aux élus - 13

Lors d’une réunion avec Olivier Martin, Virginie gravière (les architectes) et Pascal Payeur (le scénographe) nous avons pensé qu’il serait intéressant que j’intervienne sur le projet scénographique en participant à  la rénovation des tapisseries. En effet elles peuvent être une continuité plastique du travail que je vais faire avec l’installation vidéo.

Je me suis donc penché sur cette question. Les tapisseries actuelles sont magnifiques. Elles sont très fortes. Elles sont un des éléments essentiels de l’identité de chaque pièce ; Il n’y en a pas aujourd’hui dans les couloirs. Ces motifs sont pour la plupart des évocations directes de la nature : oiseaux, plantes fleurs. Les couleurs sont encore très vives, elles ont été très bien conservées.

J’ai tout de suite pensé faire des images de ces tapisseries, essayer peut-être même en scanner des parties pour compresser ces images et de mélange par le compositing les originales aux maltraitées. L’idée est de poursuivre mon travail, le projet architectural, de mettre en image cette continuité entre le passé et le future, de développer ce paradoxe temporel de l’image qui même si elle représente le passé a son présent physique qui se matérialisé. J’ai encore envie de raconter cette histoire qu’une image qui revendique son support et sa réalité.

Chalet Mauriac, présentation aux élus - 17

Pour les premiers essais je n’ai pas travaillé la compression des images. Je me suis concentré a essayer de révéler une certaine réalité de mes images. Les photographies des tapisseries existantes que j’ai faites sont mal exposées (pas uniformes, le blanc n’est pas blanc, le noir pas noir) et malheureusement pour certaines un peu floues. En traitant ces images dans un logiciel, en faisant jouer les niveaux de lumière, ont va faire émerger quelques défauts. Par les algorithmes qui permettent de rattraper un certain piqué dans l’image (ce piqué correspond rarement à  celui du sujet mais à  celui de la réalité physique des composantes lumineuse de l’image et – si l’on force on révèle chaque pixel !), donc par ces algorithmes, je remonte une certaine image qui se dissocie de son origine… Après, on cherche, on navigue, on fouille. C’est de l’archéologie poétique, de la peinture… on ne peut pas tout expliquer.

 

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