Seconde étape. Le montage est à  peu près posé. Je procède aux encodages. C’est une partie du travail déterminante, je vais traiter les feuillages, le ciel et l’eau de façons assez différentes. Dans un premier temps je fais des exports du film qui est au format dv pour le moment en images jpeg. Image par image. Je vais chercher à  plusieurs taux de compression à  développer des artéfacts dans les éléments. Je travaille avec des outils dédiés à  la compression d’images au format jpg. Ensuite, je vais reprendre ces séquences te faire varier les niveaux de blanc dans le temps, créer des mouvements de luminance et ensuite de chrominance afin de pouvoir, en compressant à  nouveau le film entraîner des déformations colorées. D’abord je passe par des compressions en divx et en 3ivx ensuite en mpeg2 puis en h264 selon les éléments que je vais vouloir déformer. Je vous avoue que cela est inexplicable en détail, cela prend des jours de travail et d’essais, beaucoup de choses partent à  la poubelle, il faut des centaines de gigas et des heurs de patiente car les traitements sont assez longs même si on a de grosses machines. Je pense que comme beaucoup de techniques, plus on a d’expérience et plus on sait traiter et comprendre a matière, plus on est apte a maîtriser le rendu.