par Sandrine Maurial
L’artiste Jacques Perconte [figure 8] photographie le corps comme une surface sensible, dans sa texture la plus intime où le pixel très présent se confond avec le grain de la peau. L’optique tactile est encore convoquée. Les corpuscules composant l’image sont visibles et redoublent le message de l’artiste qui explore le corps humain dans une approche très sensuelle et intimiste. L’image numérique tente alors de simuler la substantialité du pigment-peau à l’écran. A l’image du pigment, le pixel est traversé par les photons de la lumière pour actualiser l’image sur la surface sensible du moniteur.