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Posté le 11 juin 2001 dans écrits / notes, Tempo e pause -> lien permanent
Ewmo, Penées électroniques

Ce travail a débuté en 1995. A l’initial, il s’agissait simplement d’une étude sur l’image, sa perception dans le temps et sa modélisation. Maintenant il est question d’une recherche autour de l’écriture et de la mise en perspective de l’image par des modèles construits, c’est à  dire, une étude de l’image culturelle et de ses manipulations.

Comment une image, quelle qu’elle soit est empreinte d’une culture qui va totalement orienter, voire dicter sa lecture…
Comment neutraliser ou faire exploser ces icones afin de les maîtriser ?

Le travail s’est de plus en plus porté sur les médias, l’action et le travail sur les réseaux sont devenus très vite une réelle nécessité. Seulement les engouements et la surmédiatisation de ce support me poussent à  enrichir mon travail par d’autres supports dont l’histoire est plus maîtrisable :le livre, la télévision, le cinéma.

Ewmo travaille sur des espaces sonores et visuels s’imbriquant et s’excluant sans cesse afin de saisir le spectateur à  chaque vertige.

Des images, des sons qui ont étés extraits de leur ensembles, dé-montés et vidés de leurs significations collectives : dé-sémantisés. Ils ont étés collés les unes à  la suite des autres avec ou sans but dans un ordre.

Le corps (visuel ou sonore) n’est plus qu’une information que l’on peut traiter et déformer. On est libre de choisir la chair qui va le recouvrir, il devient corps-vidéo, corps-musique ou corps-numérique.

« Je parlerai de corps changés en formes nouvelles », Ovide, Métamorphoses I,1.

Les images rebondissant sur les déformations du canon à  électrons, stroboscopiques, séquentielles, elles existent autonomes dans le temps. Elles construisent une surface visuelle chaotique sur laquelle vient s’inscrire la musique.

Les musiques minimales électroniques, dansantes ou non sont le résultat de la digestion de cultures contemporaines.

Le spectateur a donc une réelle place d’acteur puisqu’il est le seul à  construire sa perception selon sa sensibilité et sa culture.

 

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