voici une comparaison d’encodages pour expliquer un peu mon travail. Sur ces deux images du même photogramme du film on voit bien la différence des résultats après le traitement de la compression de deux façons différentes. Ces particularités sont encore plus fragrantes quand on voit l’image en mouvement. Les artéfacts découverts par mes méthodes de travail sur l’image ne se comportent pas de la même façon dans chaque cas. Je ne vous donne pas la recette mais j’explique brièvement ce que je cherche. Je vous indique les codecs et les débits pour donner une idée de la qualité et de la dégradation souhaitée.
Dans cette version – divx à 300k/s puis à 190k/s recompréssé en mp2 à 12mb/s î l’image est très hachée et les blocs compressés se figent facilement, les traînées de blocs qui ne bougent pas entre deux images clés vont se superposer et se mélanger. De nouvelles couleurs hallucinées vont apparaître lorsqu’une zone foncée devient claire.
Dans cette autre version, issue d’un 3ivx encodé à 140k/s recompréssé en divx à 400k/s et enfin repassé en mp2 à 15mb/s l’image est plus douce, on voit que les contours des branches sont plus foncés et légèrement flous, il y a moins de blocs réellement lisibles. En mouvement, la décomposition des mouvements de compression est plus complexe…
Et ce que je cherche, ce sont des éléments pour composer l’image au final. Je tritouille le support et je le malmène pour en sortir des formes spécifiques, des mouvements liés au déplacements du sujets à la matérialité des choses montrées, à étendre l’image hors de son contexte filmé.