La matière, les textures, les couleurs, les rythmes ont presque toujours été au centre de ces recherches plastiques et cinématographiques. Il n’y a pas de réel but théorique ni historique, ces expérimentations se suivent naturellement les unes après les autres. La matérialité de l’image, ses défauts et ses qualités sont les premières sources d’inspiration. La fascination de l’image projetée, diffusée sur un écran a conduit ma démarche au fil des années ; je fabrique des images, des tableaux en mouvement où il se déploie avec plus ou moins de sens un paysage qui enveloppe le spectateur. Le sujet c’est l’image, qu’elle soit humble, timide, expressive, violente, fasciste, elle se doit d’être honnête et n’exister que dans le partage.