Il y a bien des choses à changer, il y a une révolution à faire. Mais comment conduire un tel mouvement quand chacun a du mal à se défaire de ses petites affaires ? Je n’ai pas tout entendu ni lu de Chomsky. Mais l’idée que je retiens et qui me séduit. C’est cette marginalisation dont nous sommes victimes. La société a donné une bienheureuse place à toutes nos petites attentes. Elle en a construit une grande quantité aussi. Et bien pire, elle a dessiné des canaux dans lesquels nous pouvons déverser nos peurs, nos colères et nos joies. Ces canaux sont si bien faits qu’ils ne débordent pas. Peut-on encore croiser quelque chose qu’on attend pas ? Peut-on être révéillé ?