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Posté le 26 septembre 2007 dans Chi Ocsha, presse / textes -> lien permanent
Shmul :
Chi Ocsha, Jacques Perconte

publié le Mar Sep 25, 2007 sur Shmul.net forum périlittéraire par tef

chi ocsha

Chi Ocsha se présente comme un récit ésotérique à  travers les fragments d’une histoire, celle d’Artemisia Gentileschi, « tueuse professionnelle prisonnière des méandres de son hystérie, des images, de la culture… Elle n’a qu’un seul moyen pour s’en sortir : trouver une voie à  travers toutes ce que lui offre la réalité (ici la fiction) » (ref).

N’attendez pas une histoire toute simple mais une oeuvre qui se joue de sa propre matière, récit ésotérique à  part entière lancé sur les pistes d’un livre non moins ésotérique, « le livre de Chi » rédigé dans une langue aujourd’hui incompréhensible. De là , rien ne sera « évident », à  commencer par l’avant-propos de Piero Miccinari, qui, bien que fictif, nous met en garde :

Citation:
Comment comprendre ce qu’[Artemisia] nous raconte ? Elle se présente à  travers des textes qui retracent plusieurs moments de son existence : la recherche de ses parents, les époques troubles et initiatiques durant lesquelles elle voyageait sans cesse à  la recherche d’une vie ou de quelque chose en quoi elle pourrait croire. Artémisia nous parle aussi d’images qui ont fait d’elle ce qu’elle est. Cet assemblage de formes et de textes peut paraître désordonné mais c’est la seule façon de la connaître, c’est ce qui la définit le mieux : il se passe tellement de choses simultanément qu’il est difficile d’en sortir un trame unique. C’est encore pire dans le code.

http://chi.ocsha.com/

Et quand on parle de « code », il s’agit bien du code source HTML, truffé de notes, références, prolongements. L’oeuvre devient une matière à  fouiller, interpréter. Cette structure peut paraître complexe et en rebuter plus d’un, mais ça vaut vraiment la peine de s’accrocher. Si l’histoire met un peu de temps à  se décanter, on finit par y prendre ses marques. Et là , si vous aimez ces littératures-là , ça devient un régal.

Et j’oublie complètement de parler de ce qui retint mon attention au départ, avant même de lire : la disposition et le travail graphique des pages. C’est du bel Html, j’ai rarement vu une telle maîtrise, et même jamais, je crois. C’est pas compliqué, on aurait envie de les imprimer et de les afficher en poster.

Je vais m’arrêter là  car, à  continuer, je risque encore de dé-lire-r et je vous conseille ardemment d’aller faire un tour du côté de Chi Ocsha, ne serait-ce que pour voir ce dont est capable ce bon vieux Html.

———–
Nb : l’oeuvre n’est pas finie mais je ne pense pas qu’elle soit faite pour l’être.

 

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