Au fil des actualités Je pense souvent à ce qu’Hubert Reeves a dit…des choses somme toute banales, mais le banal ne va pas tarder à devenir ce qu’il faut défendre tellement il effraie.
L’homme à réussi à faire de son évolution le meilleur moyen pour s’autodétruire. Libération titre : ‟ Face à un Iran nucléaire militaire, que faire ? ” Pourquoi l’Iran monte en puissance ? Pour menacer l’occident ? Pourquoi l’occident veut punir l’Iran ? Et bien, ce serait horrible que nous perdions le monopole de la puissance. Non ? Mais est ce que la question est là ?
‟ C’est nous les humains qui allons prouver que la complexité est viable. […] [Sommes-nous capables] de coexister avec [notre] puissance. [Sommes-nous capables] capables de [nous] empêcher de [nous] autodétruire avec [notre] intelligence, [notre] industrialisation, [notre] instinct guerrier [nos] armes et puis tout ca… […] ”
La machine de guerre que nous avons mise en route il y a des siècles est difficile à arrêter. Ce qui se passe aujourd’hui à toutes les échelles : les histoires de politique internationale aussi bien que les réflexes de consommateurs que nous avons ne sont que le résultat des histoires des générations qui nous ont précédées.
Alors si nous avons envie que les choses évoluent il n’y a pas d’autre alternative qu’un changement radical d’attitude î ce qui est facile à préconiser. La politique ne peu que conduire à la continuité de l’histoire. J’imagine qu’à notre échelle nous ne pourrons pas changer grand-chose. Mais nous pouvons certainement faire vaciller la fatalité et faire glisser l’idée d’autodestruction. Déjà si nous le faisions pour nous cela serait un pas de géant. Qu’est ce que cela veut dire ? Déjà se suffire et arriver à ne plus s’ennuyer. Faire en sorte que notre vie ne s’artificialise pas et que nos désirs ne se fixent pas à la dérive sur des combles-vide. Il faut arriver à échapper à la fuite en avant qui fait que bientôt ne saurons plus où nous sommes ni où nous en sommes. Il faut reprendre pied et nous enraciner dans l’existence pour échapper au vent de peur que la société souffle sur les rayons de la consommation.
Evidement ce mouvement n’est pas radicalement intentionnel, c’est comme ca. La nature de ceux qui ce trouvent pas est de se tourner ver les forces obscures du pouvoir. La domination de l’autre et de soi se tient par la peur et la maitrise de la peur, par le sauvetage et la répression.
Avant de faire de la politique je conseillerais de faire en sorte d’être là , sur terre, en vie, épris d’amour et assoiffé de liberté. Être assoiffé de liberté, cela ne veut pas dire être un conquérant. Cela veut dire avoir envie d’être libre, indifférent aux influences externes, aux désirs malsains, être libéré du poids de son égo.
Avant de faire quelque chose qu’on croit pour les autres, je conseillerai de peser le poids des envies qui sous-tendent la générosité pour que le geste ne soit pas égoà¯ste et ne serve pas le nécessaire besoin de se sentir exister…
Citation extraite de « Hubert Reeves, l’univers » / ill. Photo de télévision, je ne sais plus quoi, tus sais ? 2002