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Posté le 6 novembre 2004 dans au fil des projets, Chi Ocsha, Claire M -> lien permanent
ClaireM, Quelles Directions ?

ClaireM - essais, dec out from tun, day

Lui, il est très fort, grand, sombre comme un homme qui ne boit pas pour aimer. Elle a peut-être huit ans, dix ans, elle a un peu connu sa mère. Elle sait que son père souffre. Les autres traînent leurs corps de ça et de là  au hasard des possibles. Ce film n’est pas le leur.

Imaginons que cette Claire dont nous parlons est une de ces jeunes filles que le maddu va observer durant des années à  la recherche de son artémisia. Il est là  il regarde claire, elle a quelque chose qui l’attire et qui lui fait croire qu’elle est peut-être l’élue, elle compute – elle structure des réalités autour d’elle, elle remet sans cesse en question la crédibilité de l’espace dans lequel elle évolue. Mai seulement l’amour qu’elle port à  son père et ce qu’il lui rend en ne trahissant jamais sa confiance lui permet de ne jamais disparaître dans ce monde fantasmagorique : c’est n’est pas artémisia.

Claire passe beaucoup de temps seule, elle navigue entre des formes de relations très différentes avec les gens qu’elle a autour d’elle. Ses comportements avec ses camarades de classe ou bien avec ses professeurs se restructurent au fur et à  mesure de ses expériences et de l’évolution de la réalité dans laquelle elle évolue. elle tend à  savoir certains comportements très adultes -> la façon dont elle questionne ses professeurs ou les autres icônes de l’ordre et de la connaissance qui l’entourent: elle remet en doute la réalité de ce qu’ils racontent, ne comprenant pas la distance qu’elle peut avoir avec les autres : comment cela se peut-il que des enfants comme moi, ailleurs soient confrontés à  des réalités négatives. Pourquoi suis-je née ici ? Qui à  décidé qui seraient mes parents.

Claire a des relations étranges avec les garçons de son age, elle n’est pas à  la recherche d’un garçon qui serait son amoureux, mais elle cherche un modèle baroudeur fort, quelqu’un qui aurait un charisme comparable à  celui du frère d’artémisia.

Le maddu observe. Claire pourrait être artémisia, mais seulement ce qu’elle ne remet pas en doute ici bas c’est son père. elle l’admire, le chéri, lui excuse beaucoup de choses et n’envisage pas ses fautes comme des manques de respects ni des manquements à  quelque devoir qu’il eut. Claire s’occupe de lui, l’attend mais de façon sereine, elle est calme, elle n’est pas triste, elle n’est pas déchirée, même si sa mère lui manque, comme ont peut se l’imaginer (elle manque beaucoup plus à  son père).

Rien ne dit que Cette claire ne sera pas artémisia, celle qui ira loin, mais le maddu sait qu’il n peu lui parler tant que son père sera là , il sait que rien ne lui permettra de l’aider à  voir au plus profond de la nouvelle réalité qu’il lui proposera tant que son père vivra. Doit-il le tuer ? Comment ? Le détruire ? Par quelle image ?

Le maddu ne serait il pas un malin qui pousse l’être vers l’extrême corruption de sa perception de la réalité ? Qui pousserait celui qui voit rouge dans le rouge pour en finir avec cette couleur ? Qui pousserait le père de claire à  souffrir à  se perdre ?

Mais il résiste, il lui arrive de résister et de plus en plus ?

Il irait donc de moins ne moins dans les bars, rentrerait de plus en plus tôt, se comporterait de façon de plus en plus distante avec les putes, serait de moins en moins un personnage noir mais de plus en plus un père soucieux de préserver l’image de sa femme dans l’amour qu’il porte à  son enfant ?

 

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