Tout est vert. Elle remonte ses bas. Là assise sur cette chaise au milieu du salon, elle reste immobile en regardant droit devant elle. Il entre dans la pièce. Il ne bouge pas. Il a une arme à la main et fait deux pas vers elle. Elle se lève. Il tend sa main vers son visage et lui caresse la joue. Sa main glisse doucement sur ce visage et se saisit de son cou. Il lui colle le canon de son arme sur le front. Elle le saisit de ses deux mains et ne bouge plus en regardant l’arme comme si elle pouvait ralentir la balle qui s’en échapper…
Tout est vert et je vois ces mots se poser là sur le papier comme si l’adolescence d’une pensée pouvait soulager les maux d’une longue attente. La colère est verte. Je suis amer. la vengeance figure l’impossible. Je me lève et avance vers elle. Elle est assie sur le lit. Je pose mon regard sur elle… et elle le saisit ne bouge plus en me regardant comme si elle pouvait ralentir le temps qui essayait de s’échapper…
Tout est vert.