La parole de l’homme qui habite en poète est à peine tolérée, comme une protestation marginale, et tant qu’elle ne dérange pas la foule qui fait la queue devant l’appareil distributeur des produits.
Si nous n’accédons pas à un nouveau degré de conscience, qui nous permette de retrouver la fonction conviviale du langage, nous ne parviendrons jamais à inverser ce processus d’industrialisation de l’homme.
Mais si chacun se sert du langage pour revendiquer son droit à l’action sociale plutôt qu’à la consommation, le langage deviendra le moyen de rendre sa transparence à la relation de l’homme avec l’outil.