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Posté le 24 septembre 2009 dans évènements -> lien permanent
1482km108m, Sociétés De Curiosités, Paris

Vendredi 9 Octobre 20h30
à  la Sociétés de Curiosités à  Paris (11e)
réservation impérative à  : lasocietedecuriosites@gmail.com

P.a.f. libre : 5 euros

Une soirée autour de la pratique du Field Recording et de la composition avec ces enregistrements, extraits de vie et paysage sonore. Amener l’auditeur au fil de la soirée dans une immersion sonore , à  l’écoute du monde .

Avec tout d’abord Digitales, une installation, mêlant photographie poésie et enregistrement sonore sur la ville et sa vie ; c’est à  partir d’une syntaxe simple, basé sur les décimales du nombre univers Pi, célèbre constante qui relie la longueur d’un cerle à  la distance de son centre, de la mesure du temps et de sa répétition que repose la musique et la forme générale de l’installation.

Ensuite une improvisation sonore, par Jiee anpe, un voyage sonore mis en présence et perspective par la composition à  partir d’enregistrement bruts sans traitement numérique .

Et pour finir une performance, par Emmanuelle Gibello où l’écran de l’ordinateur disparait, composition à  partir de sons enregistrés aux Goudes de Marseille tendant vers l’abstraction.

Quelques détails sur les participants :

Emmanuelle Gibello

présentera sa pièce ‟ Je suis l’écho de l’ombre d’une ombre ”, partition pour contrôleur Midi, diffusée en quadriphonie où l’écran d’ordinateur a disparu. Créée lors de la résidence Bauhaus-lab Marseille en aoà»t/septembre 2009. La pièce est composée de sons enregistrés dans Marseille aux Goudes : moteurs, grincements, vents, eau, voix…, de sons électroniques, bruits colorés, fréquences pures, s’y ajoutent quelques sonorités d’ailleurs. L’écran de l’ordinateur a été supprimé, restent comme informations pour exécuter le morceau la partition, un chronomètre, les sons diffusés en quadriphonie.
Née à  Paris en 1971 et diplomée en arts plastiques à  l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne en 1999, elle développe depuis 2001, une pratique qui emprunte à  la fois aux arts visuels et à  la musique électronique. Très influencée par les nouvelles technologies qu’elle s’approprie en autodidacte, son travail est également nourri de matières littéraires (Didier Anzieu, Samuel Beckett, Philippe K. Dick, Haruki Murakami…). Elle interroge les rapports son-image, paysage sonore et souvenirs. Son travail de composition et de mixage s’effectue à  partir de sons enregistrés dans de multiples contextes, naturels et urbains.
Cette collection de bruits issus du quotidien comme de ses voyages lui permettent d’explorer et de manipuler, aux moyens d’outils électroniques, internet, camera, micros modifiés, les différentes strates des sons concrets et synthétiques. En enregistrant, les nouveaux paysages sonores générés par l’homme, leurs transformations, elle re-visite l’espace sonore urbain afin d’éveiller une autre perception à  la symphonie complexe du monde contemporain.

jiea anpe = Samuel André (ieva) & Jacques Perconte

Jacques Perconte pratique la photographie, la vidéo, la création numérique et la musique ; il explore les ressources conjuguées du corps, du paysage et de la couleur détachés d’une inscription limitative et contraignante. Caractérisée par l’altération programmée, par la puissance entraînant toute production dans la tension d’un flux constamment renouvelé, son oeuvre est avant tout destinée à  être vécue, partagée dans une expérience à  la fois ouverte, mouvante et resserrée. Son sens réside moins dans les forces qui s’y dépensent que dans les états affectifs suscités. Il ne consiste pas en la cohérence issue d’une structure unifiée, mais dans l’énergie d’une déambulation intime s’offrant à  l’imagination en changeant constamment la nature de sa focalisation. ” Didier Arnaudet, Art Press / Mai 2008 / n°345

Samuel André est né en 1978, de formation scientifique en mathématiques et sciences cognitives ;en 1999, il travaille pour le S.C.R.I.M.E. de Bordeaux sur les interfaces musicales d’improvisation pour les jeunes enfants et se spécialise en 2000 en suivant un DESS d’ergonomie spécialisé dans les IHM. Continuant son travail autodidacte sous le nom de ieva, il remporte le premier Prix aquitain de musique de films dans la catégorie cinéma expérimental (opus 2,3 ,4 de Walter Ruttmann ) en 2002 et joue plusieurs concerts en France . En 2003 il est invité par Gyorgy Kurtag Jr en résidence artiste/scientifique et travaille avec sa fille Judit Kurtag (photographe vidéaste) dont il compose la musique d’un de ses films (Monochro.me#2, 2003). Il apparaît en live en solo ou en duo d’improvisation et anime des ateliers sur le son pour les enfants pour le centre Georges Pompidou (http://ecoute.ircam.fr, 2005). Depuis 2005, il réalise des films musicaux expérimentaux où les deux modalités sensorielles, différentes en rythme, tension, couleur rentrent en résonance.
En 2008-2009, différents travaux apparaissent sur des compilations sur : Anticipate recording (New York) and/OAR (Seattle) et la p’tite maison (Strasbourg,france) ainsi qu’un mini LP sur test tube (Portugal). Plus d’infos : http://www.ieva-li.net/constellation/

célinelb.etc

« activiste du Web depuis 1999, elle y développe des fictions hétéronymiques de l’intime traduites en html. du texte, de l’image, en hybrides autour des thématiques du corps, de la mémoire et de l’identité. Parmi ses activités récentes : sont en cours de publication, des composites hétérogènes dans diverses revues comme Doletiana, en préparation un récit sur le corps et le commerce des sentiments et en montage une revue littéraire et artistique : Flesh for free. ».

 

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