Je ne pense pas que je vais garder quoi que ce soit de ces quelques notes. Ce projet de film en splitscreen sur paris et Dakar m’a amusé quelques jours, il pourrait certainement en amuser d’autres mais ce n’est pas su tout le genre de voie que j’ai envie de suivre sur ce projet. Je pense que je vais me concentrer sur des paysages, qu’ils soient urbains ou non. Je vais me concentrer sur la couleur, la composition des formes et le mouvement. Finalement, le projet aura duré et durera encore longtemps et peut-être qu’il faudrait que je donne à voir une image qui redise cela d’une façon ou d’une autre. Je ne sais pas. J’ai assez envie d’un film lent finalement. Cette idée de joindre les lieux entraîne de facto trop de mouvements ou trop d’idées, il met en évidence une confrontation. Je n’ai pas du tout envie de montrer une dualité, je ne veux de comparaison entre les villes, les lieux, les mondes, les cultures, les hommes. Il faut resserrer le projet afin que cela soit réellement l’histoire d’une rencontre plastique, où, certes deux styles se côtoient, deux personnalités, mais ou il y a une légitimité et un égalité évidente. Peut-être même que je devrais peindre, cela pourrait être amusant. Mais je n’ai pas envie non plus de prendre une position manifeste qui pourrait être interprétée. Je pense que le mieux que j’ai à faire c’est de rester fidèle à ma démarche, de ne pas chercher de complications théoriques ni intellectuelles ni esthétiques et simplement d’exprimer ces paysages et de que cette correspondance me fait ou me donne à imaginer, pas d’un point de vue mental mais à travers un flux d’émotions…