Le sacré, c’est essentiellement [...] ce qui est mis à part, ce qui est séparé. Ce qui le caractérise, c’est qu’il ne peut sans cesser d’être lui-même, être mêlé au profane. Tout mélange, tout contact même a pour effet de le profaner, c’est à dire de lui enlever tous ses attributs constitutifs.
Emile Durkheim, Sociologie et philosophie, Presses Universitaires de France – PUF (1 mai 2004) Collection : Quadrige Grands textes