Passé
A l’initial, les promenades étaient les conséquences de mes lectures, des idées qui semblaient émerger de mon inconscient comme des besoins absolus, je me suis donc mis à les écrire.
Elles étaient des questionnements existentialistes qui il y a cinq ans pouvaient être justifiés, mais qui après quelques années auraient plutôt tendance à me faire rire par leur manque de maturité.
Ce que je voulais faire, c’était dire, mais je ne comprenais pas vraiment le pourquoi de ce que j’avais l’intention de dire ce qui rendait difficile une mise en images.
Après coup
J’ai mis un long moment à me rendre compte que j’étais en train d’écrire à nouveau des promenades, je ne pensais plus au temps que j’avais passé à réfléchir autour de ce mode de déplacement simple.
Phase III
Maintenant rien n’a changé, sauf moi. Ce que je dis, je le dis avec mon expérience de plasticien (et de personne), et mes mots deviennent des images, mes questions deviennent des réponses et tout cela se noue dans la douceur ou la douleur, c’est à chacun de savoir ce qu’il a envie de voir.
Alinéa
Si rien n’est plus simple que de refuser * ces balades parce qu’elles elles ne racontent rien il faut quand même voir qu’en même temps elles pensent à tout. Elles prennent leur temps et le notre, mais ce n’est que douze petites minutes, et je pense que l’on ne se promène jamais aussi peu de temps.
Facilité
Mais rien n’est plus simple que de se laisser emporter, il n’y a pas à réfléchir maintenant, il n’y à qu’à lire.
—- n o t e s –
* refuser, c’est ne pas participer, se mettre hors du contexte. (->)