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Posté le 21 mai 2009 dans dérives -> lien permanent
De La Complexité, De L’envie, De La Pratique Des Arts Numériques…

Pour parler, je parle…

Perdre du temps à  faire des images, à  parler d’art voilà  une façon de jouer la fin du monde en pensant à  autre chose. Mais c’est quelque chose d’important pour moi. Je crois. En tout cas c’est quelque chose qui tient une place imposante dans mon expérience de la vie. J’aime la couleur, j’aime la nature, j’aime la peau. J’aime respirer mais la ville n’est pas le théâtre de la dilettante. Le social qui y serre les êtres nourrits les penchants intellectuels et pousse les idées vers l’agitation. Alors j’aimerais (me) convaincre de l’importance d’entretenir un regard apaisé sur le monde. De la nécessité de devoir lâcher prise et libérer ses capacités naà¯ves. Et là  peut-être que les désirs projetés sur les objets diminueront et que les plaisirs de la convoitise et de la possession donneront de la place aux émotions. Et pour cela (mince tâche n’est-ce pas?) j’essaie de répandre de la simplicité. Certes mon histoire met en évidence mes relations chaudes avec la complexité à  telle point qu’elle peut vite déborder. Mais finalement, c’est en la fréquentant que j’ai fini par la dominer et elle tend à  disparaître je crois. Et puis avant tout c’est un parcours de vie. Pas d’art. Je cherche qui je suis. Je ne suis pas mes films. Vous n’êtes pas vos idées. La simplicité que je cherche a répandre raconte simplement que nous avons le droit de savoir et de reconnaître ce dont nous avons envie ou non et ce sans répondre à  qui que ce soit pour aucune raison. Les raisons du goà»t et de l’envie devraient redevenir nôtres… Le geste écologique ne doit pas être pour l’environnement mais pour soi. Comme le choix. Je ne devrais pas choisir d’aider l’autre parce que cela lui est utile. Mais parce que j’ai envie de le faire, j’ai plaisir à  lui apporter de l’aide. J’essaie de faire de l’art comme ça. Sans me demander ce que c’est que de l’art. Et quand j’hésite à  accorder à  une forme l’idée qu’elle serait de l’art. C’est que je ne sens pas cette nécessité à  laquelle elle aurait répondu. Mais au fond, je combats ces pensées. Elles sont inutiles. Au fond je m’en fou. à‡a me fait plaisir d’écrire, je bavarde.

 

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